AFFICHES & DOCUMENTS D'EPOQUE 1958 - 1962
Collection J. Pignol
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Carte vendue en Métropole au profit des soldats en Algérie
Collection P. Juigner
Collection P. Juigner
Petit rappel : La guerre d'Algérie a commencé alors qu'un Gouvernement Socialiste était au pouvoir !
Collection P. Juigner
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Régiments en Algérie
Si vous croisez cet oiseau dans le sud de la France, au Maroc...attention, c'est un "Chasseur d'Afrique" mais il n'est pas du 12ème...ou autrement nommé : guêpier d'Europe.
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Je vous fais partager les principes tactiques proposés à ses différentes Unités, dont la 2ème D.B., y compris le 12ème R.C.A. par le Général PATTON, qui fut un ancien élève stagiaire de l'Ecole de Cavalerie de SAUMUR en 1912 et 1913, auteur d'un mémoire sur le bocage et les tactiques militaires les plus adaptées à la Normandie. C'est une des raisons pour lesquelles il fut choisi pour commander la 3rd US Army..
1/ Il n'y a pas de solution absolue pour aucune situation tactique.
2/ Il n'y a qu'un seul principe tactique immuable: à savoir "utiliser les moyens disponibles pour infliger le plus grand nombre possible de destructions à l'ennemi, dans le moins de temps possible.
3/ Au combat les pertes varient en proportions directes du temps pendant lequel vous êtes exposé au feu de l'ennemi, en même temps que la rapidité de l'attaque réduit le temps pendant lequel vous êtes exposé. Un quart d'heure de sueur économisera cinq litres de sang.
4/ Les batailles se gagnent en faisant peur à l'énnemi. L'effet de peur s'obtient en lui infligeant des blessures et des pertes. Celles-ci sont produites par le feu. Le feu sur les arrières est plus mortel et trois fois plus efficace que le tir de front, mais pour arriver à tirer dans le dos de l'ennemi, il faut le fixer par un tir frontal et exécuter un mouvement rapide sur ses flancs. Les attaques de front contre des positions organisées doivent être évitées chaque fois que possible.
5/ Attraper l'ennemi par le nez avec votre feu et bottez-lui le derrière à coup de feu par votre manoeuvre.
6/ Frappez fort tout de suite, c'est-à-dire avec un régiment pour deux bataillons, maximum de puissance tout de suite, avant que l'ennemi ne puisse développer la sienne.
7/ Plus la formation et la violence sont fortes dans l'attaque, qu'il s'agisse d'hommes, de chars ou de munitions, moins vous aurez proportionnellement de pertes.
8/ Ne cédez jamais de terrain. Cela coûte moins cher de tenir ce que vous avez conquis que de reprendre ce que vous avez perdu.
9/ Les batailles sont gagnées par les sections et les escouades. Donnez la plus grande place à l'instruction du combat des petites unités de telle sorte qu'il soit mené avec la même précision qu'un exercice d'ordre sérré. Une bonne solution appliquée vigoureusement aujourd'hui est meilleure qu'une solution parfaite demain.
10/ L'Infanterie blindée ne doit pas attaquer sur ses voitures. Elle doit utiliser ses véhicules pour se déployer et également pour se rassembler lorsqu'elle est déployée.
11/ La mission principale des unités blindées est l'attaque de l'Infanterie et de l'Artillerie. Les arrières de l'ennemi sont le terrain de chasse rêvé pour elle. Employez tous les moyens pour les atteindre.
12/ Contre des contre-attaques, l'emploi offensif de la cuirasse sur les flans est décisif. De là, une pénétration profonde pour l'Infanterie dont les arrières sont protégés par la cuirasse devient possible et sans danger.
13/ Il n'y a pas de "terrain pour les chars" au sens limité du terme. Certaines régions sont plus favorables que d'autres, mais les chars vont et peuvent combattre n'importe où.
14/ L'intégrité des divisions blindées doit être préservée par l'utilisation des bataillons de chars d'armée pour des missions spéciales d'appui rapproché de l'Infanterie. Dans de telles missions les chars doivent avancer de couverts en couverts à l'arrière de l'Infanterie. Ils ne seront engagés que si la situation nécessite leur intervention. Dans ce cas ils attaqueront en coopération étroite avec l'Infanterie.
1962 - S/Lieutenant AUBOIN
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