Depuis de nombreuses années, notre Camarade Michel CREVEL (à gauche sur la photo), avec toute une équipe de figurants, parcourt tous les théâtres d’opérations napoléoniens en souvenir de l’Empereur et de ses Grognards.
Michel CREVEL, le Chasseur de 1ère Classe, joueur de banjo, faisait partie du 4ème Escadron au temps où celui-ci était en poste à Ighzer Amokrane.
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20 novembre 2014 - 70ème anniversaire de la Libération de Sarrebourg par la 2ème DB du Général LECLERC.
Inauguration d'une " Borne de Koufra" à Sarrebourg et une à Buhl-Schneckenbuch symbolisant avec les autres bornes, le parcours de la Division depuis son débarquement le 1er Août 1944 à Utah-Beach.
Reportage et photos de Monsieur Jean-Paul MARTINELLE, Président de l'Union des Anciens Combattants et Invalides de guerre ( UIACVG ) de Buhl-Lorraine et Schneckenbusch.
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Un Grand Ancien nous a quitté. Raymond MUELLE, écrivain militaire, est décédé le 10 Novembre 2013. Chasseur d'Afrique, il était de la création du 12ème G.A.C.A. à Thiès, puis du 12ème R.C.A. en 1941 et 1942.
le 9 Septembre 2012 à Villey Saint-Etienne (Meurthe-et-Moselle)
Collection F. Detemmermann
le 8 Mai 2013 à Domgermain (Meurthe-et-Moselle)
A gauche, Monsieur Fernand NEDELEC, ancien résistant, un des responsables du Groue 15 dans la région de Toul.
Collection F. Detemmermann
En Mémoire des Chasseurs d'Afrique
Le 23 septembre 2012 a eu lieu à Messines (Belgique) l'inauguration d'une plaque à la mémoire des Chasseurs d'Afrique des 1er, 2ème et 4ème RCA qui sont tombés à la bataille de Messines en octobre et novembre 1914. L'inauguration a été réalisée par le Colonel COLLOT, actuel Chef de Corps du 1er RCA à Canjuers. Etaient également présents, deux Colonels, anciens Chefs de Corps du 1er RCA. Notre Camarade, le MDL Henri GEVAERT participait à cette cérémonie et représentait le 12ème RCA. C'est lui qui vient de nous faire parvenir photos et renseignements.
Saluant à l'extrème gauche, notre Camarade le MDL Henri GEVAERT du 1/12RCA
Nous avons fait émettre un timbre en souvenir du 12ème RCA. Ce timbre, homologué par la poste, est valable pour affranchir vos lettres jusqu'à un poids de 20 grammes (lettre de base). Il est vendu à prix coûtant.
tarif de la poste: feuille de 15 timbres = 16 € feuille de 30 timbres = 32 €.
Si vous êtes intéressé, merci de m'indiquer le nombre de timbres désirés avant le 31 mars 2015, prochaine commande.
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Départ de Claude LACOURT, Président de l'Amicale du 12ème RCA
Pour raisons de santé, notre Camarade Claude LACOURT vient de remettre sa démission de Président de l'Amicale des Anciens du 12ème RCA.
Il convient de rappeler que Claude LACOURT a débarqué à Alger le 8 janvier 1961 pour effectuer 4 mois de Classes au Camp du Lido. A l'issu, il est affecté au 12ème RCA et rejoint M'Sila le 3 mai 1961 où le commandement le dirige vers le 2ème Escadron au Hamman Dalaa, commandé alors par le Capitaine CLAVIE. Il pilote et entretien l'AMM8 du Capitaine, puis passe avec succès l'examen du CA2 à Dar Kébira, ce qui lui permet d'être nommé rapidement MDL. Il suit son Escadron à la ferme Giovanetti à M'Sila, puis à la base d'aviation d'Aïn-Arnat. Il est libéré de son Service Militaire le 8 novembre 1962.
Jour après jour, il a noté le détail de ses activités sur de petits carnets. Quelques années plus tard, reprenant ses carnets, il écrira et fera éditer un livre de souvenirs sur le 12ème RCA, et plus particulièrement sur le 2ème Escadron, sous le titre : "La Guerre d'Algérie en Petite Kabylie" (voir Bibliothèque de ce blog).
Dès son retour à la vie civile, imprégné de l'activité militaire, il rejoint l'Amicale des Anciens du 12ème Régiment de Chasseurs d'Afrique. Au départ de l'ancien Président, notre Camarade René DEVEAUX, en septembre 2003, il reprend le flambeau et va animer cette Amicale avec beaucoup de conviction, préparant les Assemblées Générales annuelles et les réunions du bureau, répondant aux diverses demandes de nos Camarades adhérents, assurant une grande partie du courrier, aidé par sa petite équipe de bénévoles et tout cela en complément du mandat de Maire de son village.
Qu'il soit remercié pour son action au profit de la MEMOIRE du 12ème RCA.
Notre Camarade Claude LACOURT est décédé le 19 octobre 2017 à 76 ans.
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7 septembre 2011 - Pleine Fougères - Reconstitution Historique de la Libération de la Région Malouine en été 1944.
Photographies de Jean-Claude EWIG.
Photos mises en diaporama par A. Planchon
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CommémorationNationaledesChasseursd'Afrique
à FLOING ( Ardennes ) les Vendredi 17 & Samedi 18 Septembre 2010.
Photos prises par notre Camarade Albert YBERT.
Collection A. Ybert
Collection A. Ybert
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Monument Souvenir " l'Armée d'Afrique " en bord de mer à Saint-Raphaël.
Collection J. Wattenne
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1960 - 1961 - SCENES DE VIE A M'SILA.
Intérieur d'un gourbi
Collection J. Maujean
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La Tisseuse
. Collection J. Maujean
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Tisseuse et son époux
Collection J. Maujean
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La Crédence de la tisseuse
Collection J. Maujean
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La tisseuse à son métier
Collection J. Maujean
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Une famille de M'Sila
Collection J. Maujean
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Jeunes filles de M'Sila
Collection J Maujean
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Contacts avec la population de M'Sila
Collection J. Maujean
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Collection J. Maujean
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Collection J. Maujean
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Une rue de la ville indigène
Collection J. Maujean
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1960 - Le Brigadier/Chef LAURENT et le Chasseur de PANAFIEU avec des enfants de M'Sila
Collection J. Maujean
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1960 - MDL ATHUIL, Brigadier/Chef SOULARD, MDL MAUJEAN et Chasseur de PANAFIEU et les enfants de M'Sila
Collection J. Maujean
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Fantasia à M'Sila
Collection J. Maujean
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La petite renarde baptisée "Mireille" dans la cour intérieure de l'ECS
Collection J. Maujean
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Vue Aérienne de M'Sila
Collection J.C. Alliaume
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MDL MAUJEAN & MDL ATHUIL au bord de l'oued M'Sila
Collection J. Maujean
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Le Kouch, la vieille ville et l'oued M'Sila
collection J. Maujean.
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Collection G. Garach
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L'oued M'Sila pris du pont de fer à M'Sila
Collection J. Maujean
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L'Oued M'Sila
Collection E. Mahéo
Collection R. Devige
Collection J. Wattenne
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Sortie de M'Sila, route de Bordj Bou Arreridj
. Collection M. Gascoin
M'Sila - Autre vue de la route vers Bordj Bou Arreridj.
Collection M. Gascoin
M'Sila - rue de Bou-Saada
Collection D. De Brito
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1960 - Une rue de M'Sila
Collection E. Mahéo
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M'Sila - L'hôtel de l' Oasis
Collection E. Mahéo
Collection C. Lognoz
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La place de M'Sila
Collection R. Devige
1960 - M'Sila - La place centrale.
. Collection P. Toutant
1960 - M'Sila - L'hôtel de France
1960 - M'Sila - Le souk
Collection P. Toutant
Le marché au bétail
Collection G. Merlet
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1960 - M'Sila - Vue aérienne..
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Collection P. Toutant
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M'Sila - Venant du pont de Barika et allant vers la S/Préfecture
Collection B. Mériot
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M'Sila - La mosquée
Collection J.C. Alliaume
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M'Sila - Le pont de Barika
Collection B. Mériot
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Sortie de M'Sila, route de Bou Saada.
. Collection M. Gascoin
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M'SILA & LE PETROLE
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M'Sila - L'usine de traitement du Pétrole & Station de pompage SP n°3 qui sert à pousser le pétrole venant d'Hassi-Messaoud vers Bougie. Cette station est implantée en lisières sud de M'Sila sous protection de l'Autorité Militaire du Secteur. Ce chantier de l'oléoduc a duré un peu plus d'un an et l'inauguration eut lieu en décembre 1959.
Passage de l'Oléoduc dans le Secteur du 12ème R.C.A : M'Sila, Dokkara, Col de Selatna, M'Zita, Portes de Fer, Beni Mansour, Tazemalt, Akbou, Sidi Aich, El Kseur et Bougie. Ce passage a nécessité l'amélioration des pistes d'accès par des Unités du Génie afin de permettre une intervention rapide des Patrouilles du 12ème R.C.A..
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Collection M. Gascoin
Collection G. Merlet
Collection J.C. Alliaume
Collection M. Devilder
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Photo parue en première page du journal " Bled "
Collection S. Foucher
L'évacuation du pétrole du gisement d'Hassi-Messaoud se réalise par l'oléoduc, tubes de 60 centimètres de diamètre courant sur une distance d'environ 660 kilomètres, pour arriver à Bougie où il est stocké dans 12 réservoirs. Ces tubes sont enterrés à une profondeur d'un mètres 20. La station de M'Sila fonctionne à l'aide de 5 moto-pompes Alco-Guinard. Le complexe de cette station comprenait les bâtiments administratifs, un garage-atelier-magasin, un hôtel restaurant, des villas, une piscine, des tennis. Elle était protégée par un poste de garde, des vigiles, une clôture électrique et 6 miradors avec projecteurs.
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27 août 1959 - Arrivée à Bougie de l'oléoduc. Fin des travaux de construction du terminal.
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9 décembre 1959 - Inauguration de l'oléoduc d'Hassi-Messaoud à Bougie par le Premier Ministre Michel DEBRE.
Collection J.C. Ewig.
QUE SONT DEVENUS LES LIEUX D'IMPLANTATION DU PC, DES POSTES D'ESCADRONS ET DE PELOTONS ?
M'SILA
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1985 - M'Sila - L'ancien PC du Colonel Commandant le Secteur et le 12ème RCA devenu le "Restaurant du Moulin".
Collection S. Foucher
.... Le même en 2011
Collection K. Lamri
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1985 - En direction de M'Sila, à la hauteur du Ksob.
Collection S. Foucher
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Août 2010 - M'SILA - Route de Bordj Bou Arreridj
M'Sila compte maintenant plus de 150.000 habitants !!
Collection K. Lamri
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2010 - M'Sila - Hôtel Transatlantique
Collection K. Lamri
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2010 - M' Sila - L'ancienne SAS
Collection K. Lamri
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2010 - M'Sila - La poste
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Collection K. Lamri
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2010 - M'Sila - VieuxbainsKouche
Collection K Lamri
Collection K. Lamri
2011 - l'oued M'Sila vu du pont de Barika.
Collection K. Lamri
M’SILA en 1900
Créé en 313 de l’hégire, soit en 926 de notre ère par ABOU-EL-KACEM-ISMAÏL ben OBEÏD-ALLAH, le Fatimide, ce centre de la région du Hodna est cité par EL-BEKRI. Son fondateur, monté sur son cheval de bataille, y traça la place de M’Sila avec la pointe de sa lance. C’est ALI-BEN-HAMDOUN-EL DJODHÂM, surnommé le fils de l’Andalouse, qui fut chargé de bâtir la ville, de l’embellir et de la fortifier. Elle fut appelée Mohammédia, du prénom d’ABOU-EL-KACEM.
Selon EL-BEKRI, M’Sila bâtie au bord de l’oued Seher, aujourd’hui oued Ksob, est entourée de deux murailles, entre lesquelles coule de l’eau vive qui fait le tour de la place. On y récoltait du coton dont la qualité était excellente. Toujours selon EL-BAKRI, tout y était à bas prix, la viande surtout était abondante. On y rencontrait des scorpions dont la piqure était mortelle.
M’Sila ayant été rasée en 1088, ses habitants furent transportés à Kalaâ. Une nouvelle population en releva les murs qui furent abattus soixante ans plus tard par les Zenata. Reconstruite, M’Sila fut de nouveau saccagée par l’Hafside ABOU-YAHIA. Les Turcs y entretenaient une petite garnison.
Région de M'Sila en 1838
M’Sila fut occupée pendant quelques temps par les Français en1841.
En 1900, M’Sila était bien déchue de sa grandeur passée. Ses maisons construites en « tourbe », un mélange de terre et de paille, se dressent avec leur teinte terreuse au-dessus des jardins et des vergers d’arbres fruitiers qui bordent le bas du mamelon.
Avant de pénétrer dans la ville, du côté de la rive droite, il y avait en 1900 un quartier entièrement neuf, composé d’une quinzaine de boutiques et d’un caravansérail. Plus bas, un moulin était actionné par l’eau d’une séguia. En suivant le lit de l’oued Ksob, on atteignait le haut de la berge de gauche, encore plus escarpée que celle qui lui fait face. Elle débouchait sur M’Sila avec ses rues tortueuses se terminant en cul-de-sac.
Dans la mosquée du saint patron de l’endroit, celle de BOU-DJEMELEÏN, une des dix-sept que comporte cette ville, se trouve la tombe du malheureux NAÄMAN, bey de Constantine qui fut étranglé en ce lieu par ordre de son rival TCHAKEUR-BEY. D’après M E. VAYSSETTES, une rangée de briques sur chant compose le mausolée sur lequel on ne lit aucune épitaphe qui rappelle la mémoire du défunt.
Situées à 4 Km de M’Sila, les ruines à ras de terre de Béchilga nous rappellent que les pierres de taille, colonnes et chapitraux de cette ville romaine servirent à la construction des édifices publics et privés. Le plus curieux est l’inscription figurant sur une grange de l’ancien caïd BEN-SAFAR-EL-TOUMI, selon la version très controversée de M A. POULLE, vérificateur du service des Domaines, elles indiqueraient que Béchilga était « la nouvelle ville de Zabi la Justinienne » et qu’en conséquence M’Sila serait la capitale de cette région du Zab.
Implantée à 468m d’altitude, sur le versant sud du djebel Maadid (1848m), dans les monts de Bordj-Bou-Arréridj, l’oasis de M’Sila est située dans le bassin du Hodna. Cette lagune salée sans déversoir reçoit les eaux de plusieurs oueds issus de ce massif.
Administration Municipale
En 1889, la commune mixte de M’Sila avait une population de 21.798 habitants, dont 64 Français. En 1900, il y avait 35.052 personnes dont 186 Européens. En 1908, cette même commune mixte avait 45.392 habitants, dont 378 Français. Elle s’étendait sur 392.255 hectares sur les tribus et douars suivants qui en dépendaient : Khérabelha, Selmann, Had-el-Der, Saïda, Melouza, M’Cif, Ouled-Ghénaïm, Ouled-adi-G’bala, Koudiat-Ouitlen, Marabtin-d’el-Djorf, Ouled-Déhim, Ouled-Abdallah, Hadidan, Loudani, Ouled-Mansour, Mahdi, Dréat, Béni-Ilman, M’Tarfas, Ouled-Dann, M’Sila, Adi-Guébala.
Le centre de M’Sila accéda en 1897 au statut de commune de plein exercice, avec agrandissement en 1920.
Administrateur : M BRUGUIER-ROURE ; premier adjoint : M FIGELLE ; deuxième adjoint : M ARNAUD ; secrétaire : M DELACOURT ; secrétaire adjoints : MM VULLEZ et MOREAU ; khodja : M BEKKA SALAH ben SGHIR ; architecte-voyer : M JULLIAN, conducteur des Ponts et chaussées ; crieur-public : M ABDEL-KADER ben LAZERAG ; instituteur : Mme BOGICET avec comme adjointe, Mme MODANCE ; médecin de colonisation : Dr FRANQUES, résidant à M’Sila ; Postes et Télégraphe : M RAYNAL receveur.
Artisans et commerçants
Située sur une voie de passage entre les villes et villages du littoral et les territoires du sud, les voyageurs trouvaient à M’Sila les cafés-hôtels Lascret, Duhoux, Paty, ainsi que l’hôtel Sellier. Ces établissements servaient, selon les saisons, une cuisine française composée en hiver notamment de plats de viandes ovines et bovines, de bonne qualité. Les fellahs descendaient de leurs douars pour faire moudre : blé dur, tendre et orge auprès de MM FOURNIER et SELLIER équipés de moulins à cylindres.
Agriculteurs et céréaliculteurs
Dans une région exposée aux aléas climatiques, la céréaliculture offrait quelques possibilités en dépit de l’exigüité des concessions et des rendements faibles en raison d’une indispensable jachère qui ne permettait de semer qu’une année sur deux. MM FARRIS, FERRERO, FOURNIER et SELLIER cultivaient chacun une centaine d’hectares.
Une attention toute particulière était portée à la prévention des principales maladies des ovins et des bovins dont la fièvre aphteuse et la clavelée des ovins. Cependant, en raison des difficultés du milieu, de nombreux agriculteurs se reconvertirent dans les transports et les services, alors que les enfants se dirigeaient vers d’autres études pour embrasser des carrières dans les grandes villes du littoral.
Pour éviter l’ensevelissement et l’oubli
Cette synthèse, certainement incomplète, permettra peut-être à ceux qui conservent encore des souvenirs sur les attaches familiales qui les relient encore à M’Sila, d’y trouver des réponses aux questions qu’ils peuvent légitimement se poser sur les activités que leurs aïeux avaient dans ce village. Beaucoup ne pourront hélas pas y retrouver le nom de leurs ascendants. Ils pourront au moins partager avec d’autres un peu de l’état d’esprit de ceux qui, comprenant et parlant la même langue que les fellahs des douars, eurent le mérite de s’adapter à leurs rites et coutumes, capter leur confiance et s’intéresser à cette torride plaine du Hodna.
Nourrissant l’intelligence collective de ceux qui, sur les deux rives de la Méditerranée, connurent M’Sila, ils pourront combler les lacunes de cette note trop succincte en évitant l’appauvrissement et l’ensevelissement de sa mémoire dans le plus profond oubli.
Par Edgar SCOTTI. In « l’Algérianiste » n° 141 de mars 2013.
1970 - Le Coopérant Bernard DURAND fait partie de l'équipe chargé de la surélévation du barrage du Ksob. Pendant seize mois, il est logé dans une des maisons en pierre qui composait, huit ans auparavant, le camp du 3ème Escadron.
Collection B. Durand
Collection B. Durand
1970 - Le Barrage du Ksob en amont...
Collection B. Durand
..en aval.
Collection B. Durand
...l'oued Ksob vu du haut du barrage.
Collection B. Durand
Le Coopérant Bernard DURAND et l'oued Ksob
Collection B. Durand
1970 - Ksob - Maison en pierre où était logé le Coopérant Bernard DURAND qui, huit ans auparavant, était incluse dans le camp du 3ème Escadron.
Collection B. Durand
Comparatif entre le camp du Ksob en 1960 et ce qu'il est devenu en 1970.
Collection B. Durand réalisation D. Dasse
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2010 - Le barrage du Ksob.
Collection K. Lamri
2013 - Le poste et le barrage du Ksob
Collection A. Merzougui
Collection A. Merzougui
Collection A. Merzougui
Collection A. Merzougui
Collection A. Merzougui
Collection A. Merzougui
Collection A. Merzougui
Collection A. Merzougui
HAMMAM DALAA.
2010 - Centre Ville Hammam Dalaâ
Collection K. Lamri
Janvier 2013 - HAMMAM DALAÂ le poste et autour du poste
Le portail est d'époque !
Collection A. Merzougui
.Collection A. Merzougui
Collection A. Merzougui
Collection A. Merzougui
Collection A. Merzougui
Collection A. Merzougui
Collection A. Merzougui
Collection BILLAL MAHDI
MAI 2013 - LE POSTE DE BORDJ AÏN HAMIANE
Collection A. Merzougui
Collection A. Merzougui
Collection A. Merzougui
Collection A. Merzougui
Collection A. Merzougui
Collection A. Merzougui
.LE POSTE DE BANIOU
2011 - Endroit (dans le cercle rouge) où était le Poste de Baniou qui a été détruit dans les années 1990, remplacé par un immeuble de l'Etat Civil et par une école. Sur un des murs de la chambre noire de ce Poste avait été peint un horrible monstre. Photo ci-dessous prise en entrant à Baniou venant de M'Sila et Chellal.
Collection M. Salem/Kouider
Collection M. Salem/Kouider
Collection M. Salem/Kouider
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HISTOIRE DE L'ECOLE DE BIR GUELLALIA
2010 - Le Poste de Bir Guellalia du 3/12 RCA est devenu une ville !
Histoire sommaire de son école
Collection D. Mopin
Collection D. DeBrito
Les bâtiments ci-dessus ont été construits en 1951, en bord de piste, à l'extérieur du douar de Bir Guellalia, et comprenaient une salle de classe pour 30 élèves, une cour de récréation et un logement pour les deux instituteurs. Cette école fut ouverte en avril 1953. Le logement fut occupé par deux instituteurs venus de Métropole, travaillant à mi-temps : Léon POUGET et Denis MOPIN. L'hiver, pour se rendre à M'Sila distant de 115 km, il fallait prendre la piste en très mauvais état qui passait par Bir Larbi, Bir el Khoubbana, Bir Roubaï et Bir Eni. Par contre, l'été, il était possible de prendre une piste plus directe à Baniou qui passait par le Chott el Hodna.
Collection D. Mopin
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Les élèves, garçons et filles, étaient répartis en deux classes suivant leur âge, et les matières enseignées se limitaient à la lecture, l'écriture et le calcul élémentaire. Le soir, c'était au tour des adultes de s'assoir sur les bancs. Les rapports avec la population locale étaient excellents. Madame MOPIN est venue rejoindre son mari et les deux instituteurs participaient à la vie du village et étaient souvent sollicités pour de multiples services. En raison de l'insécurité grandissante dans la région, cette école fut fermée le 1er octobre 1955 et les instituteurs mutés à M'Sila.
Collection D. De Brito
Quand le PC et l'ECS du 12ème RCA sont venus s'installer à Bir Guellalia le 14 novembre 1960, l'école était fermée et les bâtiments ont servi de bureaux pour le commandement du 3ème Escadron, jusqu'à son départ en août 1961. Les locaux furent laissés en l'état.
En 2010, l'école est maintenant englobée dans la ville, mais les bâtiments d'origine existent toujours.
Collection D. Mopin
Mai 2011
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En2010, descontactssepoursuivent entre Denis MOPIN, un des instituteurs, et certains de ses élèves.
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2010 - Le Douar de Bir Guellalia, dépendant de M'Cif, compte maintenant 13.000 habitants.
Collection D. Mopin
Cet article a été réalisé grâce à l'amabilité, à la documentation et aux photos de Monsieur Denis MOPIN. Avec tous nos remerciements.
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2011 - DAR KEBIRA
Collection A. Merzougui
Collection A. Merzougui
Collection A. Merzougui
Collection A. Merzougui
Collection A. Merzougui
Collection A. Merzougui
Collection A. Merzougui
Collection A. Merzougui
Collection A. Merzougui
Collection A. Merzougui
La Source Mazer ( 1952 ) près de Dar Kebira, construite par la société F.T.T.B.
Collection A. Merzougui
Collection A. Merzougui
Janvier 2013 - DAR KEBIRA - Le poste et autour
Collection A. Merzougui
Collection A. Merzougui
Collection A. Merzougui
Collection A. Merzougui
Collection A. Merzougui
Collection A. Merzougui
2013 - LA CASCADE ET DEVANT LA CASCADE DE DAR KEBIRA
Collection A. Merzougui
Collection A. Merzougui
2013 - MECHTA DEBIL
Collection A. Merzougui
2013 - LA CIMENTERIE LAFARGE ENTRE MECHTA DEBIL ET LA FERME LEU.
Collection A. Merzougui
2013 - LA FERME LEU au centre de la photo, sous le "chapeau chinois."
Collection A. Merzougui
2013 - DOKKARA
Collection A. Merzougui
Collection A Merzougui
2013 - TARMOUNT
Collection S. Djaidja
2012 - AKBOU - GUENDOUZA
Ville d'Akbou, côté sud, avec le piton d'Akbou et la montagne de Gueldamen. A droite, l'affluent de l'oued Sahel et de l'oued Bousselam qui forment l'oued Soummam. En arrière plan, à gauche, le col de Chellata, à droite, l'Akfadou.
Collection Lounes
Collection M. Medaoui
Pratiquement la même vue d'Akbou-Guendouza prise en 1958 et en 2006 !!!
Collection F. Kherbouche
L'ancien poste de Guendouza
Collection Lounes
Collection Lounes
La plage "Les Aiguades" située juste en dessous du cap Bouak. La montagne que l'on voit en face, le cap Carbon, est reliée au cap Bouak par un sentier appelé : " La corniche".
et l'oued Chebba qui traverse le territoire de la SAS
( à comparer avec les photos de 1962 dans l'onglet du 3ème Escadron ).
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Mac Donald devenu El Mahdia
Le cantonnement du 3/12 RCA était en bas et à gauche de cette photo
Emplacement actuel où se trouvait le 3/12RCA en 1962
Le petit village de Mac Donald où le 3ème Escadron était implanté du 10 juillet au 1er octobre 1962 est devenu El Mahdia juste après l’indépendance, une ville de près de 12000 habitants disposant d’un lycée de 800 places et de 3 écoles primaires. D’autre part, une caserne se trouve à l’entrée ouest de la ville. La RN 5 qui relie Sétif à BBA, que nous avons bien connue puisqu’elle longeait les installations du 3/12RCA, est maintenant à double voies. La ville continue à vivre majoritairement de l’agriculture
La grange servant de dortoir pour les Pelotons
Elle existe encore aujourd’hui :
La RN 5 passe le long de la grange, à gauche de la photo
Le bâtiment carré où se trouvaient les transmissions :
Les maisons de l’autre côté de la RN5 où étaient logés le Capitaine et les Sous-officiers :
Vue de l'entrée de la ville d’El Mahdia en 2017. Le cantonnement du 3/12 RCA se trouvait à gauche de la photo.
Carte vendue en Métropole au profit des soldats en Algérie
Collection P. Juigner
Collection P. Juigner
Collection P. Juigner
Petit rappel : La guerre d'Algérie a commencé alors qu'un Gouvernement Socialiste était au pouvoir !
Collection P. Juigner
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Régiments en Algérie
Collection J.P. Sonjon
Si vous croisez cet oiseau dans le sud de la France, au Maroc...attention, c'est un "Chasseur d'Afrique" mais il n'est pas du 12ème...ou autrement nommé : guêpier d'Europe.
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Je vous fais partager les principes tactiques proposés à ses différentes Unités, dont la 2ème D.B., y compris le 12ème R.C.A. par le Général PATTON, qui fut un ancien élève stagiaire de l'Ecole de Cavalerie de SAUMUR en 1912 et 1913, auteur d'un mémoire sur le bocage et les tactiques militaires les plus adaptées à la Normandie. C'est une des raisons pour lesquelles il fut choisi pour commander la 3rd US Army..
1/ Il n'y a pas de solution absolue pour aucune situation tactique.
2/ Il n'y a qu'un seul principe tactique immuable: à savoir "utiliser les moyens disponibles pour infliger le plus grand nombre possible de destructions à l'ennemi, dans le moins de temps possible.
3/ Au combat les pertes varient en proportions directes du temps pendant lequel vous êtes exposé au feu de l'ennemi, en même temps que la rapidité de l'attaque réduit le temps pendant lequel vous êtes exposé. Un quart d'heure de sueur économisera cinq litres de sang.
4/ Les batailles se gagnent en faisant peur à l'énnemi. L'effet de peur s'obtient en lui infligeant des blessures et des pertes. Celles-ci sont produites par le feu. Le feu sur les arrières est plus mortel et trois fois plus efficace que le tir de front, mais pour arriver à tirer dans le dos de l'ennemi, il faut le fixer par un tir frontal et exécuter un mouvement rapide sur ses flancs. Les attaques de front contre des positions organisées doivent être évitées chaque fois que possible.
5/ Attraper l'ennemi par le nez avec votre feu et bottez-lui le derrière à coup de feu par votre manoeuvre.
6/ Frappez fort tout de suite, c'est-à-dire avec un régiment pour deux bataillons, maximum de puissance tout de suite, avant que l'ennemi ne puisse développer la sienne.
7/ Plus la formation et la violence sont fortes dans l'attaque, qu'il s'agisse d'hommes, de chars ou de munitions, moins vous aurez proportionnellement de pertes.
8/ Ne cédez jamais de terrain. Cela coûte moins cher de tenir ce que vous avez conquis que de reprendre ce que vous avez perdu.
9/ Les batailles sont gagnées par les sections et les escouades. Donnez la plus grande place à l'instruction du combat des petites unités de telle sorte qu'il soit mené avec la même précision qu'un exercice d'ordre sérré. Une bonne solution appliquée vigoureusement aujourd'hui est meilleure qu'une solution parfaite demain.
10/ L'Infanterie blindée ne doit pas attaquer sur ses voitures. Elle doit utiliser ses véhicules pour se déployer et également pour se rassembler lorsqu'elle est déployée.
11/ La mission principale des unités blindées est l'attaque de l'Infanterie et de l'Artillerie. Les arrières de l'ennemi sont le terrain de chasse rêvé pour elle. Employez tous les moyens pour les atteindre.
12/ Contre des contre-attaques, l'emploi offensif de la cuirasse sur les flans est décisif. De là, une pénétration profonde pour l'Infanterie dont les arrières sont protégés par la cuirasse devient possible et sans danger.
13/ Il n'y a pas de "terrain pour les chars" au sens limité du terme. Certaines régions sont plus favorables que d'autres, mais les chars vont et peuvent combattre n'importe où.
14/ L'intégrité des divisions blindées doit être préservée par l'utilisation des bataillons de chars d'armée pour des missions spéciales d'appui rapproché de l'Infanterie. Dans de telles missions les chars doivent avancer de couverts en couverts à l'arrière de l'Infanterie. Ils ne seront engagés que si la situation nécessite leur intervention. Dans ce cas ils attaqueront en coopération étroite avec l'Infanterie.
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